La courge au Canada faisait partie de l’alimentation de base.
Autrefois, les Iroquois, les Hurons et plus généralement les Amérindiens, la cultivaient en même temps que le maïs et les haricots qui étaient les trois piliers de leur alimentation.
Ce sont les femmes qui s’occupaient des cultures et elles procédaient selon la méthode très ingénieuse des « 3 sœurs ».
Elles plantaient des haricots au pieds des maïs. Les maïs servaient de tuteurs. Les haricots fournissaient l’azote et enrichissaient la terre ce qui profitait aux courges, et au maïs. Les courges empêchent la prolifération des mauvaises herbes et gardent l’humidité du sol avec leurs grandes feuilles Les scientifiques et les jardiniers qui parlent aujourd’hui de plantes associées continuent à passer pour des « perchés de la lune » aux yeux de certains, mais nous ferions peut-être bien de nous inspirer du pragmatisme des femmes indiennes. Quoi qu’il en soit, la courge a gardé une certaine importance ici. Dans une terre riche elle produit abondamment. Elle se conserve bien. C’est aussi, en raison de son énormité et de ses nombreuses graines, un symbole d’abondance.
Mais au Québec comme en France, les bonnes années il y en a trop et on ne sait plus quoi faire d’une telle manne.
Bons baisers du Québec
PS : Beignets, donuts, crumbles, tartes, confitures, purées, soupes, cuirs déshydratées avec d’autres fruits… Ce ne sont pas les idées qui manquent.
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